TOUS CONTRE LE CENTRE DES CONGRES D’ALBIGNY !!

SAMEDI 6 AVRIL
14H30 – ANNECY – RV face à l’Impérial

Ne laissons pas quelques élus décider pour nous, alors qu’il s’agit d’un projet de plus de 50 millions d’euros, sur un site magnifique !

Alors si vous aussi vous vous sentez concerné(e), n’hésitez pas à inviter tous vos amis, à faire circuler le tract, à venir dire à Accoyer, Rigaut et consorts que ce centre de congrès est une folie dont nous ne voulons pas!!!

LE TOURISME D’AFFAIRE, ON S’EN FOUT !
C’EST PAS L’INDUSTRIE DU TOURISME QUI (DE)FAIT LA LOI !

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N° 34 de N’AUTRE ECOLE (revue de la CNT éducation) : ECOLE ET ENTREPRISE

 

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http://www.cnt-f.org/nautreecole/

« La première entreprise fut, sur le sentier aux frêles et blêmes éclats, une fleur qui me dit son nom ». Rimbaud en témoigne, l’entreprise n’est pas réductible au capitalisme.

Oser, se lever (« et les ailes se levèrent »), risquer, se risquer, c’est le quotidien de l’éducateur (plus encore que de l’enseignant au sens strict), de l’auteur social (au-delà du militant).

N’empêche que l’entreprise capitaliste est là, et bien là ! Plus que jamais présente dans les objets de tous les jours, ne nous laissant plus de marge (on ne répare plus un aspirateur, on en achète un autre, c’est le développement-tout-sauf-durable) ; présente comme incontestable paradigme (c’est l’horrible Tina*, quelle vilaine sorcière les enfants !) ; tranquillement évidente dans les salles de cours en techno au collège, au lycée pro ou au lycée technique.

Quelles réponses ? La « dénonciation » n’a jamais convaincu personne, les corbeaux même tenaces et avec du rouge aux plumes ne font pas recette.

Plutôt… entreprendre, mais pas pour le fric : pour la beauté d’un orchestre à l’école, d’une fresque collective, la pertinence d’une recherche mathématique, la nécessité d’une pétition pour un copain sans-papier, la chaleur d’un café des parents, la mise en place de conseils coopératifs – chacun trouvera ses exemples, ses entreprises. Et Rimbaud sera content. ■

(J.-P. F. pour N’Autre école)

* « There is no alternative »

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ZONE DE GRATUITE : Dimanche 24 Mars 2013

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A partir de midi

ALTERLOCAL

3 Chemin des Grèves

74940 Cran Gevrier
Cette société nous tient par l’argent. On court, on court après l’argent. Une zone de gratuité c’est un moment de partage, de don/contre-don, autour d’un repas convivial. On ramène des choses qu’on a produites soi même sans passer par la case Carrefour-je-positive, ou des choses dont on ne se sert plus, des compétences, des livres, tous les mondes qu’on porte en soi, et on échange. Chacun apporte selon ses capacités, chacun prend selon ses besoins. Si tu rafles tout pour revendre sur E-bay, personne ne t’en empêchera, c’est le pognon qui t’aura rattrapé. A la CNT, on ne dépense pas son énergie à sauter sur place en criant « révolution ». On agit, et on construit dès aujourd’hui le monde que l’on désire pour demain.

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PERMANENCE JURIDIQUE CNT : 20 FEVRIER

ALTERLOCAL

3 chemin des Grèves

74960 Cran Gevrier

20 Février 2013

18 H

Tu viens avec ta fiche de paie, ton dossier et ta motivation, on essaie de voir comment on peut t’aider. À la CNT, on ne te vendra pas un service, on ne te vendra pas une carte en échange, on ne te demandera pas un tantième en cas de victoire aux prudhommes. On essaiera de voir comment ensemble on peut renverser le rapport de force avec l’employeur, la bataille juridique n’étant qu’un élément parmi d’autres d’une réaction collective possible. À la CNT, l’entraide est toujours une dynamique collective où chacun s’implique !
FACE A TON EMPLOYEUR, NE RESTE PAS SEUL !

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Bulletin du Syndicat industriel des métaux de la région parisienne (sim-rp)

N’attendons rien des patrons et de l’État : rien n’est à eux, tout est à nous !
Bulletin du Syndicat industriel des métaux de la région parisienne (sim-rp)

Le Métallos n°2 – février 2013 – SIM-RP
PSA n’y va pas par quatre chemins : 1 500 emplois supprimés viennent s’ajouter aux 8 300 de juillet 2012. Voilà la sanction appliquée aux salariés suite à la « mauvaise » stratégie de la direction du groupe. La direction, elle, reste en place, bien sûr.
Renault, aussi dont la direction est critiquée même par des économistes, qui a ouvert des usines en Roumanie, Turquie, Maroc et récemment en Algérie, met en concurrence ses usines européennes d’Espagne et de France. Vous baissez vos salaires à Madrid, vous aurez droit à l’embauche de quelques CDD. Vous ne voulez rien savoir en France, vous aurez quand même droit à des restructurations et à une mobilité forcée entre usines. De plus, 7 500 emplois seront supprimés. Autrement dit, soit le diktat de la mobilité interusines est accepté, soit la grande porte s’ouvre. Mais ce qui se profile, ce sont les deux. Demain, la mobilité forcée, et, après demain, la fermeture de sites… avant 2017, année d’élection présidentielle.

L’industrie métallurgique, que ce soit dans l’automobile ou la sidérurgie, est en train d’être démantelée. Pourtant une centrale syndicale importante et bien connue avait appelé à manifester le 9 octobre pour sauver l’industrie. Depuis : Arcelor, PSA, Renault, Petroplus, Goodyear, et bien d’autres encore ne méritent pas une mobilisation générale pour y faire face ? Difficile ? Oui, surtout quand on a appelé à voter pour ce président, on évite de trop l’ennuyer…

Dans les années 1980, Mitterrand avait commencé le boulot, Hollande le continue. Car, bien sûr, l’État n’a pas vocation à être industriel donc à reprendre des activités car cela serait bien sûr trop coûteux ! 1 milliard pour Florange paraît-il. Mais alors la défiscalisation des entreprises qui paient leurs employés au smic, c’est pas une nationalisation rampante ? Mais alors le crédit d’impôts de 20 milliards aux entreprises, dont Arcelor, PSA, Renault vont aussi bénéficier, c’est pas de la nationalisation rampante ? Non, bien sûr, parce que cet argent, celui de l’État, dans ce cas est gaspillé, jeté par les fenêtres. C’est sans aucune contre partie. Les entreprises, malgré l’aide de l’État, peuvent sans problème continuer de licencier, restructurer etc. Et bien entendu, rémunérer leurs actionnaires.

Voila où nous en sommes. L’État au secours des riches, l’État au secours des entreprises, sans aucune contrepartie. La capitalisme domine sans partage, avec un système politique, législatif, syndical, médiatique à sa botte. Nous ne pouvons rien attendre sinon que des miettes de tous les arsenaux qui ne sont mis en place que pour nous faire avaler la pilule.

La CNT pour sa part n’attend rien de ce système qui ne propose qu’enrichissements personnels, malversations, fraudes en tous genres, contournements des lois, etc., pour continuer de s’enrichir. La CNT pense que d’autres richesses doivent êtres mises en avant. Des richesses qui ont tellement de valeur qu’elles n’ont pas de prix. La coopération, la solidarité, la mutualisation entre les salariés des usines automobiles et métallurgiques, quels que soit les constructeurs, les marques, les usines, pour faire face à la situation dans laquelle se trouve notre branche industrielle. La réponse doit venir des salariés eux-mêmes, à travers leurs assemblées générales et l’assemblée générale des assemblées. Certes, ne nous voilons pas la face. Le chemin à parcourir est immense. Mais il nous semble que le tenter nous mènera à discuter, et décider ensemble de ce qu’il convient de faire pour nous défendre tous, et non pas s’en tirer individuellement.

Retrouvons notre dignité : ce que nous avons, nous le devons à notre travail. Ce qu’ils ont, ils le doivent aussi à notre travail. Ne nous laissons pas écraser. Rassemblons-nous, unifions-nous et tissons aussi des liens que ce soit avec les usines d’Île-de-France, de France, du Maghreb et des pays de l’Est.

Unis, nous pourrons faire face !

Au sommaire :

Renault : chantage à l’emploi
Chez Lear à Cergy, la CNT demande au Comité d’entreprise d’exercer un droit d’alerte
PSA, Poissy, Flins…
Arcelor : les vraies raisons de la fermeture de Florange
Publié le 5 février 2013.

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Tract anti-hiérarchie – section Lycée Baudelaire (Cran gevrier)

Qu’est-ce que pourrait-être une organisation non hiérarchique de notre lycée ?

Partie 1 : La notion de hiérarchie, un sacré obstacle.

Durant la Grande Révolution, quand s’affirmaient les principes républicains naissants, et où le peuple veillait à ce qu’on ne les prostitue pas, une intense réflexion était menée quant à l’élection des officiers par les hommes du rang. Qu’est-ce que cela nous apprend sur la hiérarchie ?
L’armée, domaine où le principe hiérarchique semble le plus incontestable, a été investie par l’aspiration démocratique. Rappelons au passage que le stratège, dans l’Athènes classique, était élu. Essayons de voir dans quelle mesure la démocratie et la hiérarchie sont incompatibles.

Hiérarchie dérive de deux mots grecs : hiéros et archè. Archè signifie principe, fondement, origine, comme dans monarchie : un seul principe, un seul fondement du pouvoir. Hiéros signifie sacré. Or le sacré est ce qui sort de l’appréhension commune et quotidienne, c’est ce qui ne se discute pas, ce qui semble inaltérable, qui ne semble pas issu de l’activité de la société.
Pourquoi tient-on autant à ce mot de hiérarchie alors que l’on prétend que les différences de statut social sont définies et garanties par le pouvoir législatif des députés, donc par la « volonté » des électeurs ? C’est sans doute parce qu’il faut que nous gardions en tête que ces différences sont peut-être modulables à la marge, mais aucunement attaquables dans leur principe. Et les députés, s’ils sont élus, n’en respectent pas moins le caractère sacré de la hiérarchie, la défendant comme tel. Il faut conserver le caractère indiscutable et impensable de cette sacralité. En outre, derrière le mot sacralité résonne un principe ontologique et axiologique. Ontologique signifie que la hiérarchie est une donnée fondamentale de l’être en général, c’est une propriété de toutes organisations, cette graduation entre supérieurs et inférieurs serait dans la nature des choses. Il est aussi fou de vouloir la combattre que de vouloir combattre la loi de gravitation. Axiologique signifie relatif aux valeurs. La hiérarchie est aussi une échelle de valeur. Les individus ont d’autant plus de valeur qu’ils occupent une place élevée. Combattre la hiérarchie serait un scandale moral.

Revenons aux armées révolutionnaires. En voulant élire directement les officiers, c’est l’égalité qui se faisait jour. C’est à égalité que les soldats auraient tiré de leurs rangs ceux qu’ils estimaient les mieux placés pour coordonner les opérations. De portée plus générale est le dialogue entre un chirurgien célèbre invité à l’émission de radio Répliques, et un Alain Finkielkraut outré par ses propos. Le chirurgien affirmait qu’il fallait parfois un coordonnateur, un chef d’orchestre dans un bloc opératoire, mais que cette fonction pouvait être remplie par un infirmier.
Ceci illustre le fait que, ces fonctions spéciales n’impliquent pas de privilèges, de supériorité de salaire, etc. D’ailleurs, ces fonctions de responsabilité doivent être désirées par implication dans une ouvre collective à laquelle on a suffisamment participé, à égalité, pour la penser notre. Ainsi, on pourra les faire tourner. Et le poids de la responsabilité ne justifiera pas une rétribution financière ou un pouvoir lié à un statut définitif, sacré, hiérarchique.

Alors chez nous, nous pourrions tout à fait penser une organisation égalitaire qui élirait les fonctions de « direction » (ce qui se fait dans les lycées espagnols), qui définirait un plan de formation pour que chacun puisse occuper tour à tur ces positions. Un système où le proviseur n’aurait qu’une fonction exécutive, et où la souveraineté appartiendrait à ceux qui travaillent, c’est-à-dire à des assemblées d’enseignants, qui mandateraient le proviseur, et pourraient le révoquer à tout moment. Les fonctions de direction n’étant pas directement « techniques », on peut imaginer une formation généraliste. Preuve en est les énarques qui peuvent diriger tour à tour, et avec une compétence et une intelligence toutes relatives, le Ministère de la Santé, du Travail, du Budget, de l’Intérieur, etc. On peut penser également, que la nature des fonctions et leur extension soient définies par le collectif de travail. Ainsi nous en aurions fini avec l’organisation hiérarchique. Alors nous pourrions envisager une autonomie authentique, par laquelle nous pourrions décider ensemble d’essayer de nouvelles voies éducatives, d’expérimenter, plutôt que de reproduire à l’infini un modèle organisationnel et pédagogique dont nous n’avons même plus conscience.

Mais le réel est là. Nous ne fonctionnons pas ainsi et nous nous soumettons aux relations hiérarchiques comme s’il s’agissait d’une donnée naturelle. Comment dès lors travailler sans risque à la réalisation des conditions de possibilité d’une telle organisation ? C’est ce que nous proposerons plus précisément dans notre prochain texte consacré à la notion d’autorité.

Le Jeudi 24 Janvier
CNT Section Baudelaire

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Appel à la grève le 31 janvier

Services publics et éducation : aucune concession !
Appel à la grève le 31 janvier

Communiqué du 21 janvier 2013

Nous nous y attendions, c’est désormais une évidence : la politique du gouvernement « socialiste » n’est pas celle que les personnels et les parents d’élèves attendaient pour leur école. Après quelques mois au pouvoir, le PS et Vincent Peillon n’ont rien changé à la politique libérale engagée précédemment par la droite.

Des recrutements d’enseignant.e.s sont évoqués en grande pompes alors que l’annonce des prochains budgets nous montre bien que l’heure est à l’austérité. Dans nos établissements, les moyens sont toujours bien en dessous de l’ambition éducative des collègues et la précarité s’aggrave : contrats à durée déterminée (enseignants contractuels, AED, AVS, AP, APS…), vacations, contrats de droit privés (EVS, personnels administratifs), non remplacements de professeurs et exploitation étudiante pour subvenir au manque de personnels enseignants… Alors que de nombreux collectifs de précaires de l’Éducation se sont battus contre le recours aux CAE/CUI, Peillon en impose une nouvelle version : les EAP (Emplois Avenir Professeur) ! Et bien sur pas un mot concernant les RASED afin de persister dans cette politique de précarisation et de casse du service public.

Visiblement, ceux-ci ne reviendront pas non plus sur les politiques sécuritaires et anti-pédagogiques de leurs homologues de la droite : le fichage des élèves pourtant maintes fois dénoncé par les luttes de la base n’est pas remis en question. Le livret de compétences, le socle commun, les évaluations, et autres contre-réformes décriées par les personnels à plusieurs reprises ces dernières années se pérennisent également.

Côté nouveautés, le PS n’a rien trouvé de mieux que de brandir le recrutement de 500 assistants de prévention et sécurité (APS) (recrutés à bac +2 avec un salaire de misère) afin de s’inscrire dans la stratégie sécuritaire de ses prédécesseurs : stigmatisant certains établissements et tentant de déliter et précariser les actions éducatives des personnels de vie scolaire. Pourtant, nous, personnels, n’avons eu de cesse que de réclamer la titularisation des précaires et le recrutement massifs de personnels éducatifs.

Et que dire de la réforme des rythmes scolaires, qui ne pose aucunement la question des rythmes d’apprentissage et des rythmes de vie des enfants. On le voit bien, leurs concertations ignorent les revendications qui sont celles des travailleurs de l’éducation et des parents…

Le débat sur la morale à l’école, s’il a créé la polémique suite à des propos affligeants du ministre, n’a finalement été qu’une belle manœuvre de diversion pour faire oublier les vraies problématiques de l’éducation dont les collègues sont tenus éloignés par l’opacité des concertations entre gouvernement et directions syndicales réformistes. Cette « refondation » discutée dans les salons républicains n’est pas la nôtre et ce qui en émane aujourd’hui fait insulte aux revendications des collègues. Nous le réaffirmons, nos positions se construisent dans les assemblées générales et ce n’est qu’en luttant que nous ferons changer les choses.

Ainsi la CNT FTE se mobilisera dans la grève le 31 janvier prochain.

Si nous appelons travailleurs et travailleuses à faire grève contre les attaques faites au service public, face à l’ensemble des politiques d’austérité, contre la réforme des rythmes scolaires et la réforme Peillon, pour la titularisation de tous les précaires et pour des embauches massives à la hauteur de nos besoins, nous soutiendrons toutes les initiatives locales de personnels pour défendre des revendications qui sont les leurs et pour entamer une réflexion quant aux rôles et aux objectifs du système éducatif. Nous les appelons à se réunir en assemblées générales souveraines, afin de faire de cette journée de grève un point de départ, et non une mobilisation symbolique !

CNT-FTE – 5, place des Charons – 57000 Metz
Mail : fede-educ@cnt-f.org
Tél. : 06 26 50 01 36
Web : http://www.cnt-f.org/fte
Publié le 22 janvier 2013

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ELECTIONS AUX TPE

Les élections dans les Très petites entreprises ont pris fin. Le score de 2,13% recueilli par la CNT est pour notre organisation honorable.

Bien que pour la CNT, les élections sont loin d’être une option satisfaisante pour dynamiser la lutte des classes, ce scrutin a permis de donner à notre organisation une visibilité supplémentaire auprès des 4,6 millions de travailleurs et travailleuses exerçant une activité professionnelle dans un contexte de désert syndical avéré. Pour la première fois, des milliers d’entre eux/elles ont eu voix au chapitre sur la question sociale, près de 10 000 salarié-e-s concerné-e-s ayant fait le choix d’apporter leur soutien à la CNT et à son projet de transformation sociale.

Cependant, la CNT tient à rappeler que ces élections ne sont pas, et loin s’en faut, une fin en soi. Elle l’avait déjà exprimé dans sa profession de foi, les événements lui ont donné raison. Entre la non inscription de travailleurs sur les listes électorales, le non envoi du matériel de vote, des bugs informatiques ne permettant pas l’expression lors du scrutin, le manque d’égalité de traitement dans la campagne entre les organisations syndicales, le manque de débats publics permettant la confrontations d’idées et d’orientations syndicales, les griefs sont nombreux et relevés par quasiment toutes les structures ayant participé au scrutin. Nous rappelons qu’aucune mesure contraignante n’a été mise en place vis-à-vis des patrons ne déclarant pas leurs salarié-e-s auprès de la Direction générale du travail pour les inscrire sur les listes électorales. Le très faible taux de participation étant à cet égard assez significatif.

La CNT rappelle ici que c’est le développement d’une organisation syndicale de lutte de classe, autogérée et fédéraliste qui inversera le rapport de force entre le Capital et les exploité-e-s afin de contrecarrer les politiques d’austérité, la précarité et la paupérisation. En ce sens, elle appelle tous ceux et toutes celles ayant voté pour elle à la rejoindre en se syndiquant dans le but de construire, ensemble, dans toutes les entreprises, l’anarcho-syndicalisme et le syndicalisme révolutionnaire que nous défendons.

Le Bureau confédéral de la CNT

Publié le 28 décembre 2012.

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PERMANENCE CNT DROIT DU TRAVAIL : 11 JANVIER

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3 chemin des Grèves

74960 Cran Gevrier

11 JANVIER 2012

18 H

Tu viens avec ta fiche de paie, ton dossier et ta motivation, on essaie de voir comment on peut t’aider. À la CNT, on ne te vendra pas un service, on ne te vendra pas une carte en échange, on ne te demandera pas un tantième en cas de victoire aux prudhommes. On essaiera de voir comment ensemble on peut renverser le rapport de force avec l’employeur, la bataille juridique n’étant qu’un élément parmi d’autres d’une réaction collective possible. À la CNT, l’entraide est toujours une dynamique collective où chacun s’implique !
FACE A TON EMPLOYEUR, NE RESTE PAS SEUL !

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Lycée Baudelaire en Grève, mardi 18 décembre 2012 !

 ICI COMME AILLEURS
L’ETAT ETRANGLE L’EDUCATION : TOUS A l’AG !
La toute nouvelle section CNT du lycée Baudelaire se joint à la section SNES pour appeler à la grève, mais surtout à une Assemblée générale de tous les personnels, au matin du 18 Décembre 2012. Une Assemblée générale, ce n’est pas prévu dans le logiciel de l’Education nationale, ce n’est pas un CA,où le chef d’établissement règne en maître, ce n’est pas une instance « consultative »,  où ceux qui décident  condescendent  à nous consulter, c’est un événement politique par lequel nous déjouons les rôles et les places que l’institution nous a assignéEs : être un interlocuteur fidèle, loyal et efficace pour cogérer l’ordre des choses existant avec la hiérarchie locale, ou s’épuiser dans une opposition verbale et une posture tribunicienne. Dans une AG, c’est extraordinaire, quand ça marche, le pouvoir n’est à personne, il est au milieu, socialisé, partagé, et prend la forme d’une intelligence collective, à mille lieux des systèmes hiérarchiques qui régissent la plupart de nos domaines d’activité.
C’est une institution qui nous permet de prendre des décisions nous-mêmes, de sortir de notre état de gouvernés et d’éxécutants, et préfigure même ce que pourrait être une organisation démocratique et conviviale de nos lycées, sans pilotage par le haut  ni « autorités de tutelle ». Alors tout est possible, y compris un truc dont beaucoup parmi nous ont oublié jusqu’au nom : la grève reconductible.
Les grèves d’opinion d’un jour, c’est sympa, on se fait un petit tour en centre ville avec de jolis ballons (pratique pour raconter ses vacances), ou on s’offre une journée de RTT bien méritée, parce que nous sommes réellement harassés par les classes surchargées,les centaines de copies, et les élèves « qui bavardent toujours trop » et « ne travaillent jamais assez ». En revanche tout le monde sait que ça ne sert à rien, et que même le comptage précis des manifestants en vue de « peser » face aux décideurs fait bien rire le pouvoir. Une grève reconductible ça n’a rien de sacrificiel ou romantique. On fixe ensemble des objectifs et on reconduit la grève jusqu’à obtenir un certain état des rapports de force que l’on juge ensemble satisfaisant. Face aux retraits de salaire, il existe une solution solidaire efficace, la bonne vieille caisse de grève. Venez parler de tout ça à l’AG.
PUISQUE PERSONNE NE TRAVAILLE A TA PLACE
PERSONNE NE DOIT DECIDER A TA PLACE !
CNT 74, Section Lycée Baudelaire.

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